Il y a des cris que l’on n’entend pas. La pêche industrielle détruit les fonds marins et vide notre mer, la transformant peu à peu en désert. Les gouvernements de tous les pays du monde se retrouvent ces jours ci à Nice, sur les bords de la Méditerranée, pour prendre des décisions qui engagent l' avenir de la Méditerranée et plus généralement celui des océans.
Nous dénonçons la pêche intensive et les pratiques illégales et œuvrons activement pour la création de réserves marines et la préservation des espèces et des habitats menacés.
EXCESSIVE ET DESTRUCTRICE
Quand la pêche industrielle met notre mer en grand danger
La Méditerranée est l'une des mers les plus exploitées au monde
Plus de 40 % de ses grands prédateurs et mammifères marins ont disparu au cours des 60 dernières années.
58 % des populations de poissons sont surexploitées La pêche débridée entraîne la disparition d'espèces et d'habitats.
La perte de biodiversité rend la Méditerranée de plus en plus vulnérable au changement climatique.
Les espèces commerciales comme le merlu, les crevettes et les langoustines font l'objet d'une pêche intensive et connaissent un déclin alarmant.
Les requins, les dauphins, les raies manta sont trop souvent les victimes accidentelles de la pêche, tandis que les bancs de coraux et de gorgones, les herbiers de posidonie et tant d'autres formes de vie marine sont anéantis par le chalutage.
ARRÊTONS AVANT DE TOUCHER LE FOND !
Découvrez la face obscure de la Méditerranée
Les grands fonds abritent une grande diversité d'écosystèmes et d'espèces. Les mers couvrent plus de 65 % de la surface de la planète ; et pourtant, elles restent l'un des milieux les moins étudiés et les moins connus. Les écosystèmes profonds, des grands canyons aux abysses, abritent une biodiversité unique et largement méconnue. Ils influencent les processus écosystémiques de l'ensemble de la biosphère et jouent un rôle clé dans l'absorption du gaz carbonique. Cependant, les activités humaines ont aujourd'hui des impacts sur des profondeurs autrefois inaccessibles.
Le chalutage de fond met en péril ces écosystèmes fragiles, avec des conséquences préoccupantes comme la désertification des fonds qui deviennent de plus en plus pauvres et inhospitaliers.
En Méditerranée, le chalutage n'est interdit au-delà de 1 000 mètres de profondeur que depuis 2005 ; mais cette mesure ne protège pas les écosystèmes vulnérables de moindre profondeur.
"Fermez les yeux : imaginez que vous plongez dans ses eaux et que vous assistez à l'agression constante qui se déroule à l'abri des regards. De lourds chaluts labourent les fonds marins, dévastant les bancs de gorgones, de coraux et d'éponges, décimant tous sur leur passage".
La Méditerranée est l'une des mers les plus surexploitées. Pourtant, malgré son déclin, seule 0,1 % de sa superficie est réellement protégée.
Les réserves marines constituent les derniers îlots de biodiversité pour des espèces et des habitats que nous risquons de perdre. En juin 2025, tous les pays du monde se réuniront à Nice, à l'occasion de la conférence des Nations unies sur les océans.
Nous demandons à la France et aux gouvernements des pays riverains de la Méditerranée de mettre en place un vaste réseau de réserves marines et d’éradiquer la surpêche pour donner un avenir à notre mer.
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La Méditerranée est un trésor qui abrite 17 000 espèces, soit 7,5 % de la biodiversité mondiale.
Pourtant, seule une infime partie (0,1 %) de ses eaux est réellement protégée. Menacée tout à la fois par le changement climatique, la pollution, la pêche intensive et les pratiques illégales, la Méditerranée perd sa biodiversité.
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Pour lutter contre la pêche illégale qui pille les ressources marines et vole ceux qui vivent honnêtement de la pêche. COMBATTRE LES PIRATES DES MERS
Pour créer un réseau de réserves marines, dernier refuge de biodiversité pour les espèces et les habitats menacés. REPEUPLER LA MER
Pour protéger les espèces et les habitats menacés par la pêche intensive. SAUVER LA BIODIVERSITÉ DE NOTRE MER
